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 Lazare Williams-Blake - A love of sociopath

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MessageSujet: Lazare Williams-Blake - A love of sociopath   Lazare Williams-Blake -  A love of sociopath EmptyLun 6 Fév - 19:14




Lazare Williams-Blake




☩ Nom: Williams-Blake. ☩ Prénom: Lazare. ☩ Alias: Le nécromancien, le sociopathe. ☩ Âge: 28 ans. ☩ Lieu de naissance: Danvers, Etats-Unis. ☩ Date de naissance: 22/03/1988. ☩ Quartier de résidence: Staten-Island. ☩ Orientation sexuelle: Pansexuel. ☩ Situation familiale: Fiancé ? En couple du moins. ☩ Occupation: Agent des services de police de New-York. ☩ Groupe: Golden-Blood. ☩ Avatar: Chris Wood. ☩ Crédits: Tumblr.





☩ More about you.

Anecdotes ✙ Il n'est certainement pas quelqu'un de gentil, ni foncièrement quelqu'un de mauvais ; sa vision des choses est simplement propre à lui ➸ Il est le descendant d'une des sorcières de Salem : Abigail Williams ➸ Il aime son café noir ➸ C'est un grand comédien dans l'âme, il possède une très grande adaptabilité ➸ Agent de police oblige, il porte toujours une arme à feu sur lui ➸ Il fredonne régulièrement certaines chansons lui remémorant son enfance pour se calmer durant ses crises ➸ Il est victime de la malédiction lancée par Elizabeth Proctor sur son ancêtre Abigail Williams ➸ Il est diagnostiqué comme Sociopathe mais refuse de l'entendre ➸ Il aime beaucoup jouer aux jeux vidéos ➸ Il adore faire du jogging le soir accompagné de son chien ➸ Il simulait chaque émotion, chaque sentiment afin d'avoir l'air tout à fait normal à première vue ➸ Seulement depuis quelques temps, il apprend à ressentir la vie tel que n'importe qui. La rune que Cirth lui dessine régulièrement à la base de sa nuque neutralise la malédiction dont il est victime, le rendant ainsi vulnérable aux émotions humaines.
☩ And your other side.

Ta morale ✙ Lazare est le descendant d'Abigail Williams. Une des sorcières de Salem qui fit brûler de nombreux innocents mais également certaines de ses sœurs durant les procès qui ravageaient la ville à cette époque. Elle était maniaque, instable, manipulatrice et profondément néfaste. Lazare fût touché par la malédiction d'Elizabeth Proctor, l'une des puissantes rivales d'Abigail. Cette malédiction est particulièrement dangereuse car mêlée à la sociopathie de Lazare, il usa et abusa de ses dons depuis toujours sans pouvoir être affligé du moindre remord. Depuis que la malédiction est sous le contrôle de Cirth, Lazare est – un peu – moins dangereux, mais il n'en reste pas moins très dérangé de nature. La magie l'entoure depuis le berceau, étant le quatrième enfant de Jonathan Blake, régent des sorcières de Danvers, ville qui portait jadis le nom de Salem.
Don & Particularités ✙ Lazare est un sorcier inné maudit et expérimenté, descendant des sorcières de Salem et doté d'un don particulier pour la nécromancie.

Rancunier

Instable
Sociopathe

Paranoïaque
Colérique

Possessif


☩ Behind the screen.
☩ Pseudo|Prénom: Alex.
☩ Âge: 19yo.
☩ Pays|Région: Bzh.
☩ Comment es-tu arrivé(e) ici: Par l'opération du Saint Esprit.
☩ Que penses-tu du forum: Passablement merveilleux.
☩ Fréquence de connexion: Everyday bae.





Dernière édition par Lazare Williams-Blake le Lun 6 Fév - 19:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Lazare Williams-Blake - A love of sociopath   Lazare Williams-Blake -  A love of sociopath EmptyLun 6 Fév - 19:15




S.O.C.I.O.P.A.T.H.E




La mort t'offrira tous les privilèges, à condition que tu lui sois lié à jamais.


Salem, 1692. ✙
Le vent soufflait dans ses cheveux d’un noir intense tandis que le brouillard semblait s’écarter sur son chemin. Le silence fût d’avantage marqué du fait que seuls les bruits de feuilles mortes et de quelques brindilles accompagnaient sa démarche assurée. Voilà comment seule dans la nuit, Abigail Williams s’enfonça dans l’obscure forêt qui bordait la ville de Salem. Elle était sûre d’elle, et rien n’aurait pu ébranler sa détermination. Lorsqu'en fin elle s’arrêta, ses lèvres se pincèrent dans un rictus des plus malsains.
“ Tituba. “ dit elle d’une voix résolument assurée qui lui donnait bien plus que seize ans. L’esclave de son oncle adoptif, le révérend Samuel Parris, inclina la tête respectueusement à l’intention de sa jeune maîtresse et l’invita d’un geste de la main à se joindre au cercle composé d’une poignée de jeunes filles.
Sous l’oeil malveillant de l’astre lunaire, les jeunes filles se mirent à danser au rythme des chuchotements de Tituba. La vieille femme noire semblait presque chanter tandis qu’elle jeta quelques objets occultes au sein du feu. Le rire effroyable de cette sorcière se refléta dans les yeux brillants d’Abigail. Tabita venait d’unir le sang Proctor au sang des Williams, cet amour serait à présent écrit dans les étoiles, à partir de ce jour et pour les siècles à venir. Chaque génération de ces deux familles seraient destinées à tomber sous le charme l’une de l’autre jusqu’à leur entière et réciproque extinction. Ainsi, d'une manière ou d’une autre, Abigail savait que son nom serait un jour mêlé à celui de son grand amour.
Mais l’amour que portait John Proctor à sa femme était bien trop puissant pour céder sous l’effet d’un sortilège. Bien sûr, son indéniable attirance pour la jeune Abigail ne cessait de s’accroître de jour en jour, sans qu'il ne sache pourquoi.. Mais son amour pour Elizabeth était bien plus fort encore. Rongée par la haine et la jalouse, Abigail décida d'éliminer sa rivale.
Deux jour plus tard, une jeune orpheline élevée par la douce famille Proctor convoqua Maîtresse Proctor dans la grange. Cette jeune sorcière du coven de Tabita nommée Mary Warren, appréciait grandement ses nouveaux tuteurs et s'inquiétait de ce qu’Abigail pouvait bien préparer à l’encontre d’Elizabeth.. Mary, avait toujours préféré user de ses dons pour faire le bien, ce n'était un secret pour personne dans le coven.. Et c'est pour cela qu'elle n'était pas tant appréciée parmi les siens.
“ Vous devez me prendre au sérieux sans demander plus de précision, Maîtresse Proctor.. Si je parle, elles s'en prendraient à moi. Sachez simplement qu'elle vous veut le plus grand mal.. J’ignore encore précisément ce qu’elle fera mais.. “ Elle la fit taire d’un geste de la main au bout de deux longues minutes de discours ininterrompu “ Cela suffit Mary. Abigail n'est qu'une jeune fille et ce que tu racontes n’a aucun sens. Ce sont de lourdes accusations que tu portes sur la nièce du révérend. “ Comprenant que sans preuve, elle ne pourrait convaincre sa maîtresse de la malveillance d’Abigail, elle se contenta de faire référence à la bible “ .. Une heure avant la chute de Satan, Dieu le voyait encore comme le plus beau de ses anges, maîtresse Proctor. N’attendez pas qu’il soit trop tard, je vous en prie .. “ l’espace d’un instant, la détresse de sa fille adoptive troubla Elizabeth, pourtant elle retourna sans un mot chez elle, comme si cette discussion n'eut jamais existé. Elle garda cependant l'esprit quelque peu contrarié durant quelques jours, tout de même..
“ Elizabeth Proctor. Vous êtes accusée de sorcellerie sur la personne d’Abigail Williams. Avouez vos crimes ou vous serez pendue à l’aube. “ Au bout de plusieurs longues minutes de procès, les joues d’Elizabeth étaient noyées de larmes. A genoux, elle ne cherchait plus à clamer son innocence .. Abigail s’était elle même plantée un clou dans la poitrine après avoir déposée une poupée épinglée chez la famille Proctor. Elle s’était ensuite rendue chez le Juge Thomas, accusant l’esprit de Maîtresse Proctor d’être venue chez elle cette nuit, lui planter se clou en compagnie de Satan. Elizabeth savait qu’elle ne parviendrait à convaincre la cour, Abigail et sa petite troupe avaient déjà réussis à pendre bien des hommes et des femmes en se faisant passer pour des élues de Dieu, capable de déceler avec clarté les actes du malin ainsi que ses messagers. Faiblement, Elizabeth se releva sur ses jambes avec une force et une stabilité incroyable. Elle fixait le juge dans les yeux, des yeux si sombres de haine et d’injustice que le juge y vu l’oeuvre du Malin. Pourtant, il n’en était rien. Elle prit la parole, se tournant vers l’assemblée : “ Dieu garde les âmes immortelles des honnêtes qui n’ont su trouver la force de me venir en aide aujourd’hui. Depuis trop longtemps, là où passe Abigail Williams, la foule s’écarte comme la mer rouge. Mais cette putain incarne le pêché de ce village, et nul ne semble disposé à ouvrir les yeux. “ Elle se tourna vers son mari que deux fermiers maintenaient par la force “ Que Dieu continue de vous préserver de son emprise après mon départ pour les enfers, John .. “
Refusant d’avouer ses fautes Elizabeth fût emprisonnée cette nuit là. Elle qui durant sa vie entière n’utilisa en secret ses dons de sorcière que dans l’intention de faire le bien, elle sombra finalement avec brutalité dans une haine sans précédent à l’intérieur de sa petite geôle. Cette nuit là, elle accoucha seule et en silence de son quatrième enfant. “ Maudite soit Abigail Williams et chaque quatrième dernier-né de sa descendance. Qu’elle soit elle-même rongée par la folie, incapable de se mêler à la foule, et que le benjamin de chaque génération Williams qui verra naître un quatrième enfant : soit frappé du même mal. “ Elle brisa sur ces mots, la nuque de son enfant qui venait de naître.
Des heures plus tard, le corps sans vie d’Elizabeth Proctor se balançait au bout d’une corde sous les faibles rayons du soleil levant. Elle fût l’une des rares véritables sorcières à perdre la vie durant les procès de Salem. Beaucoup n’étaient que d’innocentes victimes de la folie meurtrière d’Abigail Williams.

Danvers, 1993. ✙
En cette belle matinée, une petite fille brune venait de se réveiller. Son visage doux, magnifique et délicat se tourna vers le lit de son petit frère, vide. Aussitôt l’enfant se leva de son lit, enfila la première robe qu’elle trouva, puis se précipita dans les escaliers. Décoiffés, ses cheveux semblaient revenir du front, où la bataille aurait été rude ; sa robe était froissée et tandis qu’elle courait à cloche-pied à travers la maison en essayant d’enfiler ses souliers, elle appelait sa mère. “ Maman ?! “ s’exclama la fillette dans toute la maison pour alerter cette dernière qui d’ailleurs, comprit immédiatement :  “ Il est dans le jardin, il joue calmement. “ répondit une voix chaleureuse provenant de la cuisine. Une moue boudeuse s’afficha alors sur le visage de la petite, vexée d’être si prévisible aux yeux de sa maman. “ D’accord, je vais voir à quoi il joue. “ Les enfants Blake ont toujours été très fusionnels. Pourtant l’amour qui semblait les unir depuis leur naissance était de nature différente. Azelle aimait réellement son frère. Elle aurait fait de son propre corps le rempart à tous les maux pouvant l’atteindre. En revanche pour Lazare, il semblait d’avantage posséder sa sœur. La protégeant de tout et de tous, comme un objet précieux lui appartenant à part entière. C’était sa définition la plus évocatrice de l’amour.
La petite brune qui cherchait effectivement son frère ce matin là, foulait à présent l’herbe du petit jardin qui se trouvait derrière la maison. Au loin, il lui tournait le dos, assis en tailleur sur le sol, il se balançait en rythme. “ Lazare ! “ s'écria le jeune fille pour attirer son attention. Mais ce dernier ne bougea pas. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait, Azelle semblait pouvoir entendre ce qu’il chantonnait doucement de sa jolie petite voix d’enfant. “ ..allouette, gentille allouette.. allouette.. je te plumerai.. “ Azelle s’avança, curieuse de voir ce qui semblait tant monopoliser l’attention de son frère, pourtant d’ordinaire si turbulent.. “ Lazare ? “ mais le garçon l’ignorait proprement, continuant de chantonner de bon cœur. L’inquiétude se lisait à présent sur le visage de la petite fille qui commençait sérieusement à s'interroger sur le comportement de son frère .. elle l’aimait beaucoup, ils s’amusaient beaucoup ensemble, mais parfois le petit Lazare faisait des choses que la jeune Azelle peinait à comprendre : “ je te plumerai la tête.. et la tête ! “ Sur ce dernier mot, un craquement soudain, terrifiant, glaça le sang de la petite fille. Lazare avait arrêté de chanter, ses épaules avaient arrêté de se balancer.. Puis un silence effrayant s’installa : “ Lazare, qu’est-ce que tu as encore fait… “ la petite fille s’approcha pour regarder par dessus l’épaule de son plus jeune frère et .. recula aussitôt, hurlant à pleins poumons pour alerter ses parents qui ne tardèrent pas à accourir. Une fois encore, Lazare venait de déplumer et de briser la nuque de deux corbeaux.

Danvers, 2010. ✙
Il disait de moi que j’étais fragile, dangereux et instable. Dans cette nuit froide du mois de décembre, une voiture de sport noir se déplace tel un spectre. Rapide mais silencieuse : ses feux puissants perçaient aisément l’obscurité, et avant même que l’on puisse prendre le temps de s’en méfier, l’engin roulant à allure mortelle s’était déjà envolé. Menteur d’exception et manipulateur hors pair.. m’avait-il dit lorsque j’avais tenté de fuir ses rendez-vous. A son bord, un homme. A peine vingt-deux ans, brun, vêtu d’une veste en cuir. Il semblait jouir du plaisir que procure l’adrénaline qui enivre tout homme au volant de se genre de bolide. Personnalité sadique et perverse, avait-il osé noter. Un rictus glacial s’appropria son visage alors qu’il se contenait difficilement de rire aux éclats. Ses doigts, semblaient danser sur son volant au rythme d’une musique entraînante, rien de particulièrement étonnant ; à l’exception faite qu’un calme quasi-religieux régnait dans la voiture. La vitesse seule pouvait-elle provoquer de tels états ? Pauvreté du jugement, incapacité d’aimer, goût du risque physique et vie sexuelle impersonnelle. Ces symptômes, me les avait-il attribué, ou seulement évoqué ? Après avoir nettement ralenti, l’auto quitta la route principale pour emprunter un chemin de terre qui semblait mener dans une forêt si sombre que n’importe qui préférerait l’éviter, même de jour.. Dénué de toute empathie, sans remord, ni honte.. L’homme continua de rouler quelques mètres encore avant de s’arrêter finalement avec une douceur stupéfiante. Frein à main, ceinture puis rapide retouche coiffure dans son rétroviseur : il était prêt. Il ouvrit sa portière, s’adossa contre sa voiture et les yeux dans le vague, prit le temps d’allumer une cigarette. L’excitation de la conduite l’avait déjà quitté, à présent il semblait difficile de mettre un mot sur ce qu’il pouvait bien ressentir, aucune expression sur son visage ne pouvait trahir un quelconque sentiment.“ Tu sais, j’aurais sûrement dû te le dire plus tôt. Mais t’étais plutôt doué comme Psychiatre. Je tenais à ce que tu le saches quand même. “ s’était exprimé le jeune homme faussement navré tandis que le coffre de sa voiture s’ouvrait tout seul. A l'intérieur, le corps sans vie du Docteur Hinton. Il paraissait mort depuis déjà un bon moment. Le beau brun leva les yeux au ciel tandis qu’il écrasait le mégot de sa cigarette encore chaude entre ses doigts : “ Me regardez pas avec ces yeux là. J’vous avais prévenu, faut pas me juger comme ça. “ Il porta ensuite sur ses épaules le corps du défunt médecin jusqu’à un trou de terre qui semblait avoir été creusé au préalable, il l’y déposa. Je ne suis pas malade. Je suis un stratège rusé, doté d’une grande confiance, lui avais-je répondu. J’imite le comportement relationnel des autres non pour les tromper, mais pour pouvoir me cacher au milieu d’eux. Mais c'est un secret. Un sourire mauvais se dessinant à la commissure de ses lèvres, il jeta une poignée de terre sur le corps sans vie du psychiatre : “ Ci-gît Dr Gregor Hinton, père et époux exemplaire, psychiatre de renom. Un homme bon, dévoué à la cause des désespérés et bla bla bla … Phasmatos Incendia ! “ Un sourire enfantin s’accrocha à son visage lorsque d’immenses flammes surgirent du sol. Grandes, chaudes, flamboyantes. Doucement, leur seule présence semblait hypnotiser le jeune sorcier dont les prunelles reflétaient ce spectacle magnifique. Il ne bougeait plus, doté d’un calme Olympien il se contentait de sourire presque timidement à présent. Impressionné pour la chaleur qui se dégageait de cet immense brasier. Un sentiment de plénitude submergea son être un instant. Un être en adoration face à l'élément destructeur par excellence. Lorsqu’enfin il s’éloigna en direction de sa voiture, les mains aux fonds de ses poches ; les flammes disparaissaient peu à peu, ne laissant presque aucune trace du Docteur, de son visage blafard et immaculé de sang. De ses lèvres violettes sur lesquelles on pouvait encore lire après sa mort, le diagnostic qui avait empli ses grands yeux bruns d’effroi … Lazare Blake, sociopathe.

La Nouvelle-Orléans, 2015. ✙
“ Veux-tu, veux-tu .. Au grand arbre me trouver. Là où ils ont lynché, leur fameux meurtrier .. “ Les yeux rivés sur les lignes discontinues de la route, Lazare continuait en boucle de chantonner ces mots. Alors qu’il rentrait du travail en direction de son appartement de Bâton-Rouge, l’homme fût pris d’une crise qui l’obligea à se remémorer avec difficulté ; cette nuit où il s’était senti plus seul et abandonné que jamais. La possessivité maladive de Lazare l’avait poussé à user de magie pour assassiner son ex-compagnon de l’époque, le meilleure ami de sa soeur Azelle, lorsque ce dernier prit la décision de rompre. “ .. Des choses étranges s’y sont vues, moi j’aurais aimé ; à minuit te voir à l’arbre du pendu .. “ Azelle déjà savait que la disparition du Docteur Hinton n’avait rien de mystérieuse. Ceci était simplement l’oeuvre du génie diabolique et totalement instable de son petit frère. Mais cette fois Azelle ne supportait plus l’idée de le couvrir et se confessa à son père, le régent de leur coven. “ Veux-tu, veux-tu .. Au grand arbre me trouver. Là où le mort à hurlé, à sa belle de filer .. “ voyant en son dernier fils un véritable danger pour le reste du coven, son père l’avait convoqué pour discuter lors d’une balade en forêt. Mais Lazare, aussi instable soit il n’était pas pour autant idiot. Loin de là .. Il avait envoyé un sms à sa soeur aînée avant de se rendre dans la forêt au point de rendez-vous fixé par son paternel. Je te pardonne. Rejoins moi près du grand chêne dans lequel nous jouions étant enfants. Nous partirons ensemble. “ .. Des choses étranges s’y sont vues, moi j’aurais aimé ; à minuit te voir à l’arbre du pendu .. “ son père l’y attendait, seul à première vue. Il ne fallut que quelques secondes au puissant Monsieur Blake pour dévoiler involontairement ses desseins à l’intention de son dernier fils. Il parlait de confinement, de sort, de contrôle. Mais Lazare ne voulait rien entendre. Namia Exum Solvos avait il lancé sur son père qui se retrouva aussitôt enfermé dans un cercle de feu des plus parfaits ; quant à Lazare, il jubilait. Mais son euphorie fût de courte durée .. Très vite, les principaux sorciers de son futur ex-coven surgirent de l'ombre et délivrèrent son père. Lazare, prit par surprise s'empressa de fuir la forêt. En silence, il jura de revenir, de se venger, de prendre la tête du Coven de Danvers et ainsi il espérait retrouver de gré ou de force la loyauté de sa sœur. En attendant, il avait préféré partir pour la Louisiane afin d'apprendre au sein d'un puissant cercle de magie noire, espérant par la même occasion rallié à sa cause quelques alliés, pour un jour prendre la tête du Coven des derniers descendants de Salem. Après une profonde inspiration, Lazare ferma les yeux puis la sérénité plana à nouveau sur son visage. Son masque apparu de nouveau, celui d'un jeune policier aimable rentrant dans son petit appartement après une longue journée de travail. Afin de retrouver son chien et de manger de la pizza devant le premier télé-film sur lequel il tomberait en allumant la télévision. Ce n'est pas parce que ma notion de la réalité diffère de la votre, qu'elle en est pour autant erronée.

La Nouvelle-Orléans, 2016. ✙
Lazare ne se sentait pas particulièrement bien. Il venait de rendre son arme et son insigne, autrement dit il venait de démissionner. Quelques jours auparavant, il avait accepté de réaliser un sort de localisation pour retrouver le frère de Cirth. Il aurait très bien été capable de falsifier ce sortilège, laissant ainsi le jeune blond dans sa tourmente, mais s'assurant par la même occasion de le garder encore quelques temps auprès de lui, en Louisiane. Mais sur le moment, le brun n'y avait même pas pensé.. Encore une fâcheuse conséquence de l'influence de ses nouvelles émotions sur son comportement. Ces nombreux mois passés à la Nouvelle-Orléans avaient été riches en événements, et en sentiments. Il s'était fait des alliés, des personnes prêtes à l'aider dans ses projets vis à vis de sa famille. Il avait également pratiqué et développé son don qui le prédisposait à la pratique de la nécromancie. Puis à son tour, il avait lui même initié quelques rares jeunes recrues.. Bien évidemment, il s'était fait pas mal d'ennemis également.. Mais il aurait été prêt à mettre son plan à exécution, pourtant un imprévu l'en empêcha. Cirth, et ses runes. Cirth, qui ne l'avait jamais crains malgré ses excès de violence et de folie. Cirth, qui avait découvert et neutralisé sa malédiction, les unissant ainsi par le biais de Mannaz. Cirth, qui lui enseignait la maîtrise et la distinction des émotions humaines ; un concept totalement nouveau et inconnu pour le brun. Aujourd'hui, maintenant qu'il était capable de ressentir des choses qu'il peinait pourtant encore à nommer : Lazare savait qu'il n'était pas prêt à récupérer sa sœur, et à destituer son père. Il se devait d'accompagner Cirth en Irlande ; Cirth qui l'avait déjà sauvé si souvent, et de manière si diverses et variées.. Puis, Lazare avait à faire affaire en Irlande aussi. Il était bien déterminé à retrouver le père du blond, ce même homme qui était en contact avec son propre père et qui avait ordonné à Cirth de le tuer. Lazare comptait le trouver puis le torturer avant d'en extraire n'importe quel atout qu'il pourrait utiliser pour vaincre son père, resté à Danvers pour diriger le coven. Il fallait pas se leurrer, la nature profonde de Lazare n'avait pas totalement changé : ses propres intérêts passaient toujours en priorité..

Ravensburg, 2016. ✙
« C'est le dernier. » siffla Lazare entre ses dents serrées tandis qu'il peinait à reprendre sa respiration. Il venait – enfin – de monter dans ce qui serait bientôt la bibliothèque, l'énième carton qui contenait la dernière partie de la collection de livres de magie de Cirth. Le brun savait que son sorcier en possédait une panoplie, il ignorait cependant qu'ils pèseraient aussi lourd. Les mains sur les hanches, il observait ce joyeux bordel. Lui qui était extrêmement maniaque, il allait sans aucun doute rester éveillé aussi tard qu'il le devrait pour ranger chaque centimètre carré de ce nouveau chez eux. « C'est quand même dingue la différence de prix entre la ville et la campagne. » Lazare se parlait à lui-même, conscient que Cirth était bien trop occupé à ranger ses précieux bouts de papiers et à protéger la petite pièce de runes. Pour le même loyer que son appartement en pleins cœur du Quartier Français de la Nouvelle-Orléans, ils avaient trouvé cette jolie petite maison avec jardin dans la jolie petite ville de Ravensburg ; et bien qu'elle ne soit pas très grande, ils avaient plus de place qu'il ne leur en fallait pour eux trois. Oui, eux trois ; car Jaïka aussi était du voyage et autant dire qu'elle semblait ravie de ce nouvel espace vert à son entière disposition.

Pour son plus grand bonheur, Lazare n'eut aucune difficulté à se faire recruter comme agent de police dans cette petite ville d'Irlande. Dans le fond, ce n'était pas si étonnant que ça en vu de ses nombreuses années d'expériences dans la police de Danvers, puis de la Nouvelle-Orléans. Bien qu'il avait pris au fur et à mesure des années de nombreuses libertés concernant l'exercice de sa fonction qui pouvaient laisser penser qu'il s'en fichait éperdument ; ce n'était pas le cas. Puis la magie mise à part, les forces de l'ordre était la seule chose dans sa vie qui le reliait encore un peu à sa sœur, Azelle. En parlant de fraternité d'ailleurs, il serait peut-être tant de passer aux choses sérieuses. S'ils étaient venus s'installer ici, c'était pour une raison bien précise : le sort de localisation effectué par Lazare avait localisé de frère de Cirth, dans cette petite ville.

Ravensburg, 2017. ✙
Ce tableau de petite vie parfaite était bien trop beau, Lazare aurait dû se douter que la vie ne pouvait pas devenir si belle après avoir été si orageuse par le passé. Daeron avait violemment rejeté Cirth, ce dernier qui d'ailleurs : tellement omnibulé par son frère avait oublié de renouveler la rune de Lazare. Cet oublis fâcheux entraîna une série d’événements désastreux. Lazare s'enfonçait chaque jour un peu plus dans la pratique de la nécromancie dans ce qu'elle a de plus noir .. puis il disjoncta. Brisant à Cirth ses deux bras, il mit le quartier à feu et à sang. C'était une véritable explosion de sorcellerie, des morts par dizaine, des vies entières détruites. Heureusement Cirth parvint à l'arrêter non sans employer la force. Lorsqu'il eut retracé Mannaz, la chute fût brutale pour Lazare. Le poids de la culpabilité. C'est d'ailleurs pour ça qu'ils décidèrent d'élever comme leur propre fils, le seul survivant de cette boucherie. Un petit garçon de 3 ans nommé Sasha.

New-York, 2017. ✙
Il était devenue urgent de fuir l'Irlande après la petite crise de nerf de Lazare. Ils devaient disparaître, se faire petits, se fondre dans la masse. C'est pourquoi : New-York, semblait être la meilleure option pour ces deux jeunes papas, à présent. Lazare réussis une fois de plus à obtenir une mutation, et il trouva une magnifique maison victorienne dans l'arrondissement de Staten-Island.


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