Ca pour une surprise.

Fouiner, manipuler, tirer profit des situations les plus épineuse pour sauver sa peau tel est le quotidien de Katherine Pierce. La brune a toujours été capable du pire pour sauver ses fesses. Elle a toujours un tour de plus dans sa manche, et si pour ca elle doit faire couler le sang alors qu’il en soit ainsi. Le chantage et les petites manigances sont son domaine, et ce n’est surement pas Raziel qui pourrait dire le contraire. Sauf que le loup n’est pas mauvais non plus à ce jeu-là, mais on ne détrône pas Katherine Pierce dans sa matière première. Une histoire de chantage qui a pris une ampleur bien plus importante qu’elle ne l’aurait imaginé. Elle le menaçait de tout révéler à sa femme après leur aventure d’une nuit si il ne faisait pas ce qu’elle lui demandait mais il avait réussie à retourner ca contre elle. Le menaçant à son tour de révéler sa position à Klaus. Elle était dans une impasse mais la bulgare n’a pas dit son dernier mot. Autant frapper là où ça fait mal pour obtenir des résultats. Cette fois-ci elle comptait lui rendre visite, directement. Elle était prête à cracher son venin une dernière fois pour donner le coup de grâce et triompher de son ennemi.

Aujourd’hui elle compte rendre visite au loup. Elle va trouver un moyen de tirer sur la corde sensible pour le faire céder. Elle trouve toujours. La Bulgare marche de ses talons haut, une cascade de boucle brune retombant dans le creux de son dos.  Elle arrive devant la porte de sa demeure, et un, deux, trois elle frappe à la porte. Elle sourie tel la garce qu'elle est et penche la tête sur le côté en attendant patiemment de voir la porte s’ouvrir. Elle a déjà prévu ce qu’elle va dire, elle a déjà prévu ce qu’elle va faire et pourtant rien ne vas se passer comme elle le pensait. Celui qui lui ouvre n'est pas Raziel. En apercevant le blond qui ouvre la porte elle perd automatiquement son sourire. Elle est surprise, très surprise. Elle fronce les sourcils stupéfaite affichant une mine d’incompréhension perceptible. Elle ne s'attendait pas à ca.

« Aquariel ? »

Oui c’est bien lui. Son ancien ami, enfin autant que Katherine Pierce puisse avoir des amis. Disons son ancien acolyte des anciens temps. Elle l’avait pensé mort, ce fut une grande surprise de le voir dans cette rue cette nuit où le nom de verveine était dans toute les bouches. A l'époque ils faisaient la paire, le crime avait le gout du sang, elle avait apprécié le blond.  Puis ils avaient été pourchassés, elle c’était enfuie sauvant sa petite personne comme d'habitude, elle l’avait laissé aux mains de leurs ennemis. Elle en avait donc conclu qu’il était mort depuis le temps, mais non. Il semblerait que lui aussi est un survivant. Katherine retrouve rapidement son sourire, un sourire qui lui est propre, celui qui glisse dans le coin de sa lèvre. Elle observe celui qui se tient juste en face d'elle de la tête au pied.

« Alors ca pour une surprise »

Elle pose une main sur ses hanches et penche la tête sur le côté de nouveau pour observer l’intérieure de la demeure. Qu'est-ce que Aquariel faisait chez Raziel ? Il y avait anguille sous roche. Elle comptait bien lui tirer les vers du nez, obtenir quelques informations afin de les utiliser à son avantage.

« Tu ne m’invite pas à entrer ? »

Sa phrase est malicieuse presque provocatrice si on connaissait bien la bulgare. Elle avait mit la main sur quelque chose de croustillant, elle était venu voir le loup elle était tombé sur le vampire. Maintenant elle devait en savoir plus. Peut être qu'Aquariel sera la clef de tout ses problèmes.  

Ca pour une surprise.

Tu pourrais dormir pendant des jours entiers. Une fois que tu étais installé dans un lit moelleux, c'était quelque chose de plutôt dingue à quel point tu pouvais être flemmard à présent. Et ce matin, tu ressentais l'envie clairement puissante de ne rien faire de la journée. Alors quand ton homme s'était levé pour aller travailler, tu l'avais regardé d'un œil. Et en bon glandeur tu n'avais absolument pas bouger un petit doigt pour lui montrer que tu allais venir l'aider, tu te sentais trop fatigué. Enfin c'est ce que tu lui avais dis, prétextant que c'était de sa faute. Et dans un grognement lorsqu'il venait sans aucune douceur te mettre son oreille dans la gueule, tu te rendormais sans plus attendre. Ce qu'on peux dire c'est que parfois ta paresse te tueras certainement. Et quelques heures à peine plus tard, enfin pour toi tu as l'impression qu'il s'est passé quelques secondes. Quand on viens déranger ton royal sommeil. Tu fronces les sourcils, Raziel doit encore avoir oublié ses clés et forcément il vient te réveiller pour lui ouvrir, tu soupires longuement et finit par te lever sans aucune délicatesse. Ta main se glisse dans tes cheveux blonds toujours impeccablement coiffés même après une nuit de sommeil, juste vêtu d'un simple boxer noir, après tout qui pourrait venir à part ton loup. Personne. Ou plutôt c'est ce que tu crois. " Bordel, tu fais chier à oublier tes clés à chaque fois. Je dors moi."

Sur des paroles tellement adorables, tu ouvres la porte à la volée pour découvrir un autre visage que celui de ton brun barbu. Tu fronces les sourcils à la vue de la personne que tu découvres. Ou plutôt que tu redécouvres. La jolie Petrova ou plutôt la garce Petrova. Absolument gêné par ta presque nudité, tu l'observes de haut en bas avec un regard plutôt dédaigneux. " Araquiel. Pas Aquariel, mais ravis de voir que tu sais toujours qui je suis." Ton ton est comme ton attitude, nonchalante.Vous étiez plutôt proche à l'époque ou tu étais un sorcier, cette magnifique pétasse avait fait la parfaite compagne lors de tes pulsions meurtrières, l'époque ou tu avais du feu entre les doigts et que tu t'en servais de manière exagérée. Et même si tu connaissais son penchant pour la fuite, tu ne pensais pas qu'elle prendrait la poudre d'escampette quand les soucis étaient venus jusqu'à vous. Qu'importe si elle était resté, elle aurait su que tu t'en étais tiré sans la moindre égratignure. Elle ne devait sûrement pas savoir que tu étais toujours vivant et que tu étais un putain de vampire à présent. Comme elle.

"Je peux savoir ce que tu viens faire ici, chez Raziel? Sûrement pas pour prendre un café."

Tu t"écartes tout de même pour la laisser entrer. après tout. Cela pouvait se montrer intéressant et tu étais clairement curieux de savoir ce qu'elle allait te dire après presque 120 ans sans l'avoir même de nouveau croisé sur ta route. En même temps, dur de renouer dans le fin fond d'une cellule dans un asile. Tu refermes la porte sans aucune douceur, comme d'habitude. Alors que tu lui fais signe de ne pas bouger. A l'aide de ta vitesse surnaturelle, tu files enfiler un de tes jeans, ainsi que le premier pull fin qui te passe sous la main avant de revenir d'un air calme, pourtant tes yeux vairons scrutent la bulgare en face de toi. " Je ne t'offrirais pas de verre de retrouvailles, tu t'en doutes." Sourire malicieux alors que tu te sers toi un café, te fichant bien de ses états d'âmes. De un parce que clairement tu as bien envie de lui faire payer le fait de t'avoir laissé comme une lâche, il y à un moment et de deux, parce que tu n'aimais pas qu'on tourne autour de ton homme. Sûrement pas une femme comme Katherine, parce que tu savais qu'elle avait toujours quelque chose derrière la tête. " Toujours en fuite Petrova?"

Ca pour une surprise.

Elle ne s’attendait pas du tout à voir la tête blonde d’Araquiel ouvrir la porte. Et pourtant il se tenait devant d’elle, peu vêtu mais ce qui n’était pas pour déplaire à la bulgare. Femme à homme, elle glisse un regard malicieux le long de son corps, histoire d’accentuer encore plus la gêne du blondinet. Sans grand étonnement elle remarque qu’il n’est pas particulièrement ravi de la voir. Surement car elle l’a laissé tomber face à l’ennemi. Mais il devait le savoir, Katherine Pierce ne pense qu’à elle, alors non, elle n’aurait pas risqué sa vie pour un « ami ». Elle fait une légère grimace quand il la rectifie sur son prénom. Oups. En même temps il ne peut pas lui en vouloir, ça fait tellement longtemps.

« Je n’oublie jamais un ami » sa voix est joueuse et amusée. Elle sait très bien qu’ils n’étaient pas de véritables amis, mais à l’époque elle l’aimait bien. Et puis, si elle veut lui tirer quelques informations, autant jouer la bonne copine.

La bulgare allonge un sourire malicieux à sa question. Elle se posait exactement la même le concernant. Que faisait-il chez le loup habillé ainsi ? Par déduction elle pouvait conclure qu’il avait passé la nuit ici. Soit en tant qu’ami sinon plus, et à en juger par les histoires de femmes de Raziel ça ne l’étonnerait pas que ces deux la soit amant. Peut-être qu’elle tenait sa chance sous la main.

« Quoi ? Tu as peur que je te vole ton petit copain ? » son sourire ne quitte pas ses lèvres tandis qu’elle observe sa réaction pour savoir si elle a tapé dans le mille.

Enfin, il se décale pour la laisser entrer. Passant à côté de lui elle lui jette un petit regard amusé. Oui cette situation l’amuse beaucoup bien qu’elle fut surprise « Je présume que Raziel n’est pas ici » dit la bulgare alors que le blond part précipitamment se changer lui ordonnant d’un geste de ne pas bouger. Mais se serait mal connaître Katherine. D’ailleurs elle fronce les sourcils en voyant cette vitesse propice aux vampires. Finalement il n’avait pas réellement survécu, elle qui l'avait connu sorcier, elle fut surprise de cette découverte. Elle se remet de cette surprise et commence à observer avec intérêt l’appartement, la moindre petite chose qui lui serait utile. La brune se retourne abordant un grand sourire quand elle l’entend revenir, l’air de rien.

« Je te préférais un peu moins habillé » lance-t-elle avec un petit sourire en coin. Elle cesse soudainement son sourire pour reprendre plus sérieusement « Alors, vampire ? » qu’il le croit ou non elle était désolée pour lui.

La bulgare se dirige vers un canapé sur lequel elle s’assoit, croisant les jambes, un bras sur l’accoudoir. La tête légèrement penchée pour l’observer. Il ne compte pas lui offrir à boire ? Elle en serait presque vexée. « Pourquoi ? On c’était pourtant bien amusé tout les deux à l’époque » sourire malicieux, ton joueur, elle le pensait. Répandre la terreur à travers les villages et laisser exprimer leurs plus sombres actions. Bien évidemment jusqu’à ce qu’elle décide de l’abandonner pour sauve ses fesses. Mais c’était la dure loi du jeu, et survivre pour elle c’est ce qui compte. Elle l’observe se servir un café, elle ne bouge pas de sa position. « Plus ou moins » elle répond approximativement, elle n’a pas l’attention de parler d’elle aujourd’hui. C’est lui qui l’intéresse et ce qu’il représente pour Raziel, mais elle devait y aller en douceur, enclencher le sujet d’entré de jeu ne ferait qu'attirer ses soupçons. « Comment tu t’en es sortie ? » sa voix est plus sérieuse, elle elle avait échappé aux ennemis en prenant la fuite quant à lui elle était persuadé qu'il c'était fait tuer ce jour là pourtant elle n'avait eu aucun remord. C'était lui ou elle et il vaut mieux les autres qu'elle. Néanmoins Katherine était curieuse de savoir comment lui, avait réussie à s'en sortir. Et au fond elle est contente qu'il ne soit pas mort comme elle le pensait et peut être qu'aujourd'hui cela pourra lui être bénéfique.

Ca pour une surprise.

" Toi me voler mon copain? Tu doutes de rien dis donc. Désolé, tu n'aurais jamais la blondeur de mes cheveux. Tu devrais te trouver une autre proie ma chérie."

Sourire malicieux avec le regard qui vas avec, tu étais si sûr de toi que tu en devenait parfois hautain mais tu t'en fichait. La confiance était la clé primordiale de la vie. Et surtout face à une Petrova, il ne fallait jamais se démonter et tu en était l'adversaire parfait. Tu ne la craignais pas jamais, contrairement à bien des gens, la jeune femme était un mythe, tout le monde ou presque connaissait les double Petrova, même toi, c'était pour dire. "Tu présumes bien. Il n'y à que toi et moi ici." Tu lui lances un clin d'oeil avant de revenir un peu habillé, encore de manière plus descente face à une invitée non désirée. Mais qu'importe tu fais avec. A vrai dire, cette petite peste te faisait presque du bien depuis la seconde ou tu l'avais vu. Parce que mine de rien, elle te rappelais ton humanité, la période ou tu étais quelqu'un d'autre. Ou tu étais vraiment vivant. Et tu étais perdue entre des émotions bonnes et mauvaises, comme le fait qu'elle t'ai laissé et que tu n'avalerais jamais. Toi et l'abandon, un gros soucis qui dure depuis des centaines d'années.

" Voyons Katherine je ne vais rester ainsi devant toi. On sait tous ce que tu es prête à faire quand tu veux quelque chose.* Tu ris légèrement avant d'hausser les épaules. " Et oui vampire, mais contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas devenu vampire le soir ou tu m'as laissé." Tu finis par te diriger vers le bar pour prendre un verre et lui servir, un verre de whisky avec un glaçon et tu t'approches pour lui tendre, parce qu'elle n'est pas des femmes à boire un café. Non Katherine, c'est le genre de femme aussi puissante et forte que le verre d'alcool que tu lui offres. Des femmes aussi fortes et impétueuses n'existent plus, elle est une force de la nature et elle le sait parfaitement. Tu recules lorsqu'elle prends le verre et attrape une cigarette que tu allumes avant de réfléchir lorsqu'elle te demande comment tu as pu t'en sortir ce soir la, tu finis par sourire, parce que tu te rappelles à quel point c'était un coup de maitre. " Je me suis laissé attraper. Parce que c'était la seule chose à faire. Sauf qu'ils m'ont pris pour un vampire, comme toi. Ils ont juste ratés le fait que j'étais un sorcier. Lorsqu'ils étaient tous réunis pour me tuer." Tu te tais un instant. Tirant longuement sur ta cigarette. " Tu sais comme j'aimais le feu." Tu prends un air imperceptible. Parce que tu es perdu dans bien des émotions, comme le regret, seulement tu ne sais pas que c'est cette émotion la que tu te ressens. " Ils ont tous brulés. "

Tu ris légèrement, parce que le moment avait été tellement jouissif lors de cette scène et tu en avais ris aussi à l'époque, fier de ton coup. Fier d'être un sorcier, fier de ce que tu étais. Ton regard vairon se perds un instant à l'extérieur de la fenêtre, dans les rues qui sont animés encore et toujours. La Nouvelle Orléans, ta ville, la ville de tes racines. Et à côté, tu reposes ton regard sur la vampire et sur tout ce qu'elle te rappelle, finalement tu coinces ta cigarette entre tes lèvres avant de devenir bien plus sérieux. " J'ai juste deux questions." Tu relâches lentement la fumée, t'approchant d'elle tout en restant à bonne distance. " Que fais tu la ? Et pourquoi tu es partie, la dernière fois que l'on s'est vu ?"