Ce n’est pas tous les jours qu’on tombe sur un homme comme Elijah Mikaelson, rencontré lors d’une de tes expositions, tu as eu ce qu’on appelle un coup de foudre pour lui. Depuis ce fameux moment tu t’es accrochée à lui tel une moule sur son rocher, refusant de laisser partir celui qui fait battre ton cœur. Hors, tu n’as jamais été une fille comme les autres, parano, jalouse, possessive tu ne supportes pas qu’une autre femme s’approcher de lui. Quitte à lui faire vivre un enfer à lui-même peu importe, tu n’écoutes uniquement toi-même. Votre relation, où plutôt l’amitié que tu lui imposais, un pris un sacrée tournent lorsque tu as su qu’il était un vampire. Bien loin d’avoir des connaissances dans ce domaine ou de savoir l’importance du brun, ce qui est toujours le cas aujourd’hui, tu l’as harcelé pour qu’il te transforme, ayant l’espoir fou que ce changement te rendrait l’ouïe que tu as perdue jadis. Ça a duré un bon moment avant que lors d’une soirée alcoolisée, un peu trop pour que le vampire réfléchisse correctement, tu as enfin eu ce que tu voulais. A présent, un nouveau-né tu pensais que ton évolution allé changer les choses entre vous, que tu aurais pu obtenir ce que tu convoites depuis si longtemps à présent que vous avez l’éternité devant vous. Mais, rien ne se passe jamais comme prévu. Tes premiers pas dans ce monde inconnu, tu as dû les faire seule, te confrontant à l’abandon de ton créateur. Mais, tenace, tu ne comptes pas abandonner maintenant, à présent que tu possèdes de nouveaux sens, tu n’hésites pas à le stalker. Observant ses faits et ses gestes par moment et qu’à présent tu es bien consciente de ladite ressemblance que tu sembles avoir avec la plus jeune de ses sœurs. De nouvelles cartes sont en ta possession et tu n’attends que le moment opportun pour les utiliser. Puisque.. You’re mine, Elijah.

Victime de psychose ayant des crises répétées par moment, tu es, ce qu’on appelle pendant ses moments-là une autre personne. Toujours les mêmes bases mais les agissements différents, notamment cette soif de violence qui te traverse déjà bien avant ta transformation, tu te livres à des jeux malsains. Des amusements peu communs et défaillants de la norme, c’est lors d’un de ses soirs que tu l’as rencontré. Mettant aux oubliettes les présentations, puisque ce n’est pas dans les règles de vos jeux, tu ne sais pas qu’il est ni à qui il est relié d’un sens. Vous avez fait équipes, vous avez créé cette distraction que seul vous connaissez. Sans foi, ni loi, avec lui tu n’écoutes que tes instincts primaires sachant qu’il est bien loin de pouvoir te juger. Néanmoins, après ses crises tu ne te souviens de rien. Ses absences tu n’as pas encore totalement réalisé qu’elles étaient bien là, alimenté par les démons de ton âme. Lorsque tu l’as recroisé un autre soir, en étant toi-même, tu ne l’as pas reconnu. Tu n’as pas compris son invitation à venir jouer avec lui, tu l’as ignoré, déclenchant sur toi une colère que tu ne comprenais pas. Puis le schéma s’est répété, lors de tes crises il était ton partenaire de jeu et hors celle-ci il devenait ton bourreau sans que tu saches pourquoi. Dis-moi Ambrosia jusqu’où ira votre jeu ? Perdras-tu des plumes au passage ? Qu’importe.. Ready for the game Clyde ?

Lorsque tu es tombé malade tu as eu une longue période de dépression, tes parents t’obligeant à aller voir un spécialiste qui est censé t’aider et te guider hors de celle-ci, tu as alors rencontré Théodore Rosenberg. Au départ tu n’étais pas du tout ouverte à la communication, restant fermer comme une huître, tu ne croyais pas en ses talents qui étaient censés t’aider. Ça a duré un moment avant qu’un jour tout ne change, ta psychose commençant à faire son apparition tu es venu à l’un de ses rendez-vous dans un état second. Loin d’être idiot le docteur Rosenberg a tout de suite mis un doigt sur le mal qui te mettait sans dessus de tout, pourtant même si au prochain rendez-vous tu ne te souvenais plus de rien il ne t’a pas laissé oublier ce moment. Il ne t’a pas dit ce que c’était explicitement, il t’a juste dit que tu étais victime de rares absences et que tout ce qui se passait dans son bureau resté dans son bureau. C’est à partir de ce jour que tu lui as fait d’avantage confiance, ne restant plus sur tes positions tu l’as laissé enfin mettre en place sa thérapie. Pourtant, ce que tu ignores c’est que c’est loin d’être un remède comme les autres, cet homme, te pousse qu’un peu plus dans la folie qui t’habite. Glissant subtilement dans ta petite tête des choses qu’il sait te feras défaillir, surtout notamment celui qui est ton obsession. Tu as en lui une confiance aveugle, lui laissant entre ses mains, tout de toi. Est-ce un bon choix ? Quand est-ce que tu seras qu’à ses yeux tu n’es qu’un cobaye et non comme sa fille comme il le dit si bien ? Where is my mind doc' ?

Les relations fraternelles ne sont pas souvent les plus simples, ça tu peux bien le dire en mentionnant celle que tu partages avec Zephyr. Enfant, vous étiez comme les doigts de la main, comme avec tes autres frères tu m’diras. Mais en grandissant un certain fossé s’est creuser entre vous, notamment à cause de ta période du lycée. Zephyr.. Il te sortait par les yeux, toujours à être considéré le bon gars alors que toi tu n’étais que la petite garce de service. Il exceler dans toutes les matières, il était aimé de tous sans le rechercher, il attirait la foule et toi non. Tu régnais que grâce à la crainte que tu semais, au fait que tu étais la sœur de ce foutu quarterback. Quand tu le pouvais-tu essayer de monter ses amis contre lui, tu voulais qu’il voie ce que tu pouvais ressentir mais, ça n’a jamais vraiment fonctionné. Ça ne te coller qu’un peu plus au front ton étiquette de garce. Vos relations se sont nettement améliorées lorsque tu es tombé malade mais, surtout lorsque vous avez dû vivre en colocation. Voulant prendre ton envol tes parents ont dit oui à la seule condition que Zephyr t’accompagne, même si au départ ça ne t’enchantait pas à présent tu es bien heureuse d’avoir accepté. Pendant ses cohabitations vous avez renoué les liens que vous aviez perdus, lorsqu’il a quitté votre petit appartement vous avez gardé contacte. Malheureusement ton nouveau statut vous a éloigné une nouvelle fois, ne contrôlant pas encore ta soif de sang, tu évites de le voir. Lorsque ça arrive, tu fais semblant d’être encore sourde pour qu’il ne se doute de rien, tu ne veux pas qu’il sache qui tu es à présent. You are my only weakness, Zephyr.

Aaah l’amour.. Ce sentiment qui rend fragile, ce petit truc qui brise des cœurs et lies des êtres. Amaël pourrait être ta définition du bel amour, celui que tu critiques dans les films à l’eau de rose mais que tu espères vivre au fond de toi. Vos chemins se sont croisés lorsque vous étiez au lycée, dans la même classe vous vous êtes souvent regarder de loin avant de finalement vous rapprocher. C’est sa singularité qui t’a fait craquer à l’époque, Amaël était le contraire de toi, plutôt solitaire et refermer sur lui-même. Tu as flirté avec lui pendant plusieurs mois avant qu’il ne fasse le premier pas vers toi, votre idylle à durer deux ans, il a été le premier homme avec qui tu es sortie et ton premier amour. À l’époque tu imaginais un futur idyllique avec lui, pensant qu’un jour tu finirais par porter son nom et crée ta propre famille. Hors, tu le sais maintenant très bien, la vie est une chienne et rien ne se passe comme on l’espère. La maladie de Minèvre arrivant, celle-ci a briser l’amour qui vous reliez. Tu es devenue plus distantes, plus froide, tu ne supportais pas de le voir avoir quelqu’un comme toi. Alors tu l’as quitté, prétextant que tu ne l’aimais plus alors que la vérité est tout autre. Tu ne pouvais pas le voir continuer t’aimer sans relâche, répétant que vous trouverez une solution à ton état, te promettant monts et merveilles alors que tu savais très bien qu’au fond de lui il savait que tu resteras ainsi toute ta vie. Tu ne pouvais pas le voir perdre un bonheur, une relation amoureuse saine qu’il pourrait avoir avec une autre que toi. La rupture passée, tu n’as plus eu de nouvelles de lui, jusqu’à aujourd’hui. Le retrouvant à une réunion des anciens élèves, vos retrouvailles ont été particulières. Comment les choses vont-elles évoluaient lorsque tu vas savoir qu’il va être celui en charge de tes expositions ? Allez-vous revivre votre idylle du passé malgré que ton cœur soit à une autre personne ou bien allez-vous finir par vous détester ? You are what remains of my humanity.

Sûrement l’une de tes plus vieilles connaissances Isaac est un ami à ton frère, celui-ci te l’a présenté lorsque tu étais au lycée, c’est-à-dire quand tu détestais encore Zephyr. Tel la petite garce que tu étais tu as essayé de monter ce gars-là contre ton frère, prétextant que le membre de ta fratrie n’était pas tout aussi lisse qu’il le pensait. Bien sûr celui-ci ne t'a pas vraiment fait confiance, ce qui t’a fait un peu plus enragé. Entre vous, ça a toujours été tendu même quant à de rare occasion tu le recroiser. Il t’a toujours agacé en plus de traîner avec « le bon Milkovich » puis, un bon jour tu as postulé en tant qu'apprentie tatoueuse dans son salon. Toi qui pensais avoir raté ton entretient tu dois à présent partager tes heures de travail avec lui, ce qui n’est pas une chose aisée lorsqu’on sait les rancœurs du passé. Tu ne sais pas encore comment tout ceci va évoluer, si vous aller continuer à vous détester ou bien si le fait que tes relations fraternelles qui se sont améliorées vont jouer sur celle-ci. Troubled waters with an idiot.

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Tu n'as rien à mettre sur ce visage. Aucun nom. Aucune information. Elle hante ton esprit et tes toiles. Sa silhouette c'est celle que tu peins à chaque fois que tes pinceaux trempent dans la peinture, les yeux fermer tes mains sont les seuls maîtres de ton inspiration. Il a suffi d'une nuit ratée, rencontré dans un bar vous avez atterri chez toi. Ivre de baiser et de caresse. Puis le moment fatidique est arrivé, l'effeuillage de son être. Ça t'a transcendé. De son corps nu, tu as vu une beauté sans pareil, un sentiment consternant qu'elle ne sortait que de ton imagination. Trop belle pour être vrai, trop précieuse pour que tu ne la brise. Tu l'as abandonné dans sa tenue d'Eve, prenant tes jambes à ton cou, la gorge broyée par une crise d'angoisse tu as quitté ton appartement. Réalisant surprise que ta muse s'était matérialisée devant toi, tu ne sais pas pourquoi, tu ne sais pas pour quelle raison il a fallu que ça soit elle qui ravive l'art brisé en toi. Tu la fuis, tu ne la recherche même pas, tu ne gardes qu'en toi les souvenirs de ses formes. Parce que tu ne sais que trop bien ce que les artistes font de leurs muses, ils les gardent prisonniers auprès d'eux, ils avalent leurs essences comme une drogue et se retrouve dépourvue de liberté. Ce que tu ne veux pas. Ce que tu as envie paradoxalement. Succube va.

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